Paris Olympia le 14 juin 2004

Publié le par guillaume kostyszin


Après les sept titres de Miossec et la demi-heure de (re)mise en place ,les sept musiciens prennent place le long de la pyramide et entament l'intro de "Tel" ,titre d'ouverture pour chaque concert de la tournée .Le public est très chaud et afin que celui-ci entre plus vite que d'habitude dans son tourbillon rock ,Bashung saute "Je me dore" pour l'enivrant "Faites monter" où à chaque refrain les spectateurs s'abandonnent à la montée vertigineuse dans laquelle le chanteur les convient. La pression ne se relâche pas ,les deux tubes de Fantaise Militaire prennent la relève suivi de "Aucun express" ,ballade aux accents mythologique qui elle aussi aurait mérité de sortir en single. Alain en veut ,et c'est un euphémisme .Moulé dans son cuir noir ,l'artiste virevolte à son habitude ,esquissant des gestes affirmant sa personnalité unique tout en gardant quelques références à des 'maudits' de la tempe de Vince Taylor et Alan Vega. Les titres des deux derniers albums font place à des morceaux plus anciens dans lesquels le jeu des guitaristes Geoffrey Burton et Yann Péchin n'a rien à envier à quelques virtuoses metalleux 80's. "Volontaire" ,Légère éclaircie" ,"Bombez" et "What's in a bird" déchainent l'enthousiasme des fans. Puis Bashung reprend le manche de sa guitare pour les désormais classiques "J'passe pour une caravane" et "Osez Joséphine" avant d'achever la première partie du concert par le troublant "Samuell Hall" suivi de "Vertige de l'amour" .Cinq petites minutes de pause ,une séance de décryogénisation et un baise-main reveilleront Chloé Mons qui rejoindra son époux sur le devant des hostilités pour les deux duos que sont "Faisons envie" (co-écrit avec Miossec) et le "Cantique des cantiques" .Les dernières minutes verront le retour d'Alain tout seul au micro pour quatres derniers bijoux ,terminant sur l'onirique "Madame rêve" et une phrase prémonitoire pour chacune des personnes présente "Faites de beaux rêves" ,le contraire aurait été difficile.
Entre incendies ("Volontaire" et "Martine Boude")et fragilité ("Mes bras" et "Angora") ,Bashung a de nouveau confirmé avoir quelques longueurs d'avance sur le reste des auteurs francophones. Les fantômes de l'Olympia doivent être fiers de lui...

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